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Endocrino diabétologie

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Endocrinologie diabétologie Tunisie : Clinique Les Oliviers Sousse

Endocrinologie Tunisie: Tout sur cette discipline

Le système endocrinien est composé par :

Un ensemble de glandes endocrines, responsable de la sécrétion d'hormones, déversées dans la circulation du sang,
d'autres cellules endocrines dispersées en dehors des organes endocrines.

En Tunisie, l’anatomie et les maladies liées au dysfonction de ce système sont pris en charge par l’endocrinologie. Les hormones, ces substances chimiques produites par les glandes endocrines, circulent dans le sang et atteignent tous les tissus et organes pour stimuler des effets spécifiques sur des organes cibles dans notre corps comme l'appétit, le rythme cardiaque, le sommeil, la libido ou la température corporelle. C’est ce qu’on appelle effets biologiques. Parmi ces hormones, il y a par exemple, la testostérone qui est une hormone masculine sécrétée par les cellules de Leydig des testicules. Elle agit sur la peau, l’os, et le tissu graisseux.

Les cellules endocrines de l’organisme prennent des formes différentes, notamment :

les glandes endocrines bien individualisées, comme la thyroïde, l’hypophyse, les surrénales, les ovaires…
les amas de cellules endocrines, comme les îlots de Langerhans du pancréas, les cellules de Leydig des testicules,
les cellules dispersées au sein d’autres organes constituant ce qu’on appelle le système endocrinien diffus, comme les cellules endocrines du tube digestif.

Il y a donc plusieurs organes endocriniens dans le corps humain, mais les principaux sont l’hypothalamus, l’hypophyse, l’épiphyse (ou glande pinéale), la thyroïde, les parathyroïdes, le thymus, les surrénales, le pancréas (les îlots de Langerhans), les ovaires et les testicules.

Le rôle des hormones est encore plus important puisqu’elles sont responsables de la régulation de bien des fonctions du corps humain à savoir, la thermogenèse, la croissance, la puberté, la reproduction, la pression artérielle, le métabolisme (glucidique, lipidique, protidique et phosphocalcique), le bilan hydro-sodé …

Vu l’importance du fonctionnement de ces glandes endocrines, il faut que le taux de production hormonal soit stable, sinon tout excès ou déficit ou encore, toute anomalie de l'organe dépendant d’une hormone donnée va avoir des conséquences non souhaitables et se traduira par des réactions du corps, plus ou moins sévères allant jusqu’aux maladies endocriniennes. Dans une telle situation, il faut consulter un médecin spécialisé dans ces maladies endocriniennes ou ces dérèglements hormonaux. Ce médecin est un endocrinologue. Comme les glandes hormonales sont nombreuses, les dérèglements hormonaux et les organes pouvant être touchés sont divers. On cite à titre d’exemple, les troubles de la croissance, l’amaigrissement, l’obésité, le diabète, les dyslipidémies qui se manifestent par des troubles du métabolisme des lipides, la stérilité, les problèmes de règles…

Les organes concernés par les troubles hormonaux étant nombreux, l’endocrinologie est une médecine multidisciplinaire. Le spécialiste est alors appelé à collaborer avec d’autres spécialistes, comme le gynécologue, pédiatre, neurochirurgien, cardiologue… Par conséquent, l’endocrinologie a divergé vers plusieurs sous-spécialités telles que la diabétologie, la nutrition, l’oncoendocrinologie et l’endocrinologie pédiatrique.

Diabétologie : Tout ce qu’il faut savoir

C’est la spécialité médicale qui étudie le diabète, ses causes et ses traitements. C’est une branche spécifique de l’endocrinologie.

Le pancréas est la glande responsable du diabète sucré qui est une maladie chronique. Quand le pancréas ne sécrète pas suffisamment d’insuline, on est face à une insulinopénie. Il se peut aussi que des organes cibles développent une résistance à l’action de l’insuline, et là, on est face à une insulinorésistance. Comme on peut se trouver en même temps, dans les deux cas de dérèglement hormonal. Ce dérèglement va empêcher le glucose d’entrer dans les cellules du corps qui vont se concentrer dans le sang. D’où l’élévation de la glycémie. Une fois installée, l’hyperglycémie chronique va avoir des effets dégradants au niveau de plusieurs organes en particulier les reins, les yeux, les nerfs, le cœur et les vaisseaux. Le diabète existe essentiellement en deux types : le diabète de type 1 et le diabète de type 2. On les appelait avant, l’insulinodépendant et le non-insulinodépendant. Le médecin qui va prendre ce cas en charge est un endocrinologue appelé diabétologue, à la différence de l’endocrinologue spécialisé en nutrition, appelé endocrinologue-nutritionniste. Il traite essentiellement le surpoids et l’obésité.

Trouver un endocrinologue en Tunisie : Dans quel cas ?

Il n’est pas évident de sentir le besoin de voir un endocrinologue. C’est plutôt, le médecin de famille qui détecte les signes liés aux troubles hormonaux et impose une consultation en endocrinologie. Ces signes sont multiples et les troubles sont variés. Lors de la consultation, il fera un pré-diagnostic. S’il est devant ces symptômes cités ci-dessous, il demande un rendez-vous chez un endocrinologue :

asthénie, ou fatigue intense et inhabituelle,
crampes musculaires,
myalgies ou douleurs musculaires,
sécheresse cutanée,
cheveux cassants,
intolérance au froid,
baisse de la transpiration,
constipation,
somnolence,
ralentissement de la pensée,
troubles de l’humeur pouvant aller jusqu’à la dépression,
Bradycardie, ou ralentissement du rythme cardiaque,
anomalies du cycle menstruel pouvant altérer la fécondité de la femme,
spanioménorrhée, ou diminution de la fréquence des cycles menstruels),
aménorrhée, ou disparition des règles,
syndrome aménorrhée-galactorrhée (galactorrhée=sécrétion et écoulement du lait par les seins en dehors de l’allaitement normal du nourrisson),
diminution de la libido et perturbations de la spermatogénèse, ou altération de la production des spermatozoïdes), entrainant une baisse de la fertilité chez l’homme,
gynécomastie, ou hypertrophie anormale des seins chez l’homme.

Tous ces signes sont des symptômes évocateurs d’une hypothyroïdie. Par ailleurs, il y a des symptômes évocateurs d’une hyperthyroïdie :

polyphagie, ou sensation de faim excessive,
polydipsie ou soif excessive avec augmentation de la prise de boissons,
amyotrophie, ou atrophie musculaire,
tachycardie, ou accélération de la fréquence cardiaque,
élévation de la pression artérielle,
palpitations,
diarrhées,
amaigrissement malgré un appétit conservé voire augmenté,
intolérance à la chaleur,
hypersudation,
exophtalmie, ou protrusion du globe oculaire en dehors de l’orbite,
la constatation d’un goitre, ou augmentation du volume de la glande thyroïde à la base du cou,
tremblements fins des extrémités,
nervosité,
irritabilité,
insomnie.

Le diabète sucré a aussi ses symptômes évocateurs :
syndrome polyuro-polydipsique [polyurie, ou augmentation du volume des urines émises sur la journée,
Une diurèse supérieure ou égale à 3 litres/jour pour un adulte de 60 Kg avec une soif intense appelée polydipsie,
asthénie,
infections trainantes, tel qu’un abcès dentaires à répétition, intertrigo difficile à traiter, c’est-à-dire une infection mycosique qui se développe au niveau des plis cutanés tels que l’intertrigo inter-orteils et l’intertrigo du pli inguinal.

Il existe d’autres signes qui évoquent une complication dégénérative du diabète, comme la baisse de l’acuité visuelle en cas de rétinopathie diabétique, picotements et fourmillements des membres en cas de neuropathie diabétique. On consulte également l’endocrinologue pour d’autres symptômes :

hirsutisme, ou apparition de poils excessifs dans des zones qui sont normalement glabres chez la femme : visage, cou, thorax,
obésité androïde, ou obésité localisée au niveau de l’abdomen,
bouffissure faciale, ou gonflement du visage,
mélanodermie, ou hyperpigmentation brunâtre de la peau…

Que traite l’endocrinologue ?

Tout ce qui a trait aux maladies liées à des dérèglements hormonaux est pris en charge par un endocrinologue. Voici quelques exemples :

Les troubles du fonctionnement de l’hypophyse :

L'hypophyse est une petite glande de la taille d'un pois qui se trouve à l'intérieur du crâne, à la base du cerveau. Elle est formée par 2 lobes qui sont l’hypophyse antérieure et l’hypophyse postérieure, scientifiquement appelés l’adénohypophyse et la neurohypophyse. La première sécrète plusieurs hormones qui agissent sur des organes différents comme :

l'hormone de croissance (GH=growth hormone ou somatotropine) qui stimule la croissance et la reproduction des cellules du corps humain (foie, os, muscles),
la prolactine (PRL) aux rôles multiples, elle intervient notamment dans la lactation, la reproduction, la croissance, l'immunité et le comportement,
l’hormone corticotrope (=ACTH ou Adréno-Cortico-Trophic-Hormone) qui stimule la glande corticosurrénale,
l’hormone folliculostimulante (FSH)
l’hormone lutéinisante (LH), son action se concentre sur les gonades et contrôle l'activité des glandes sexuelles (testicules et ovaires).
la thyréostimuline (TSH=thyroïd-stimulating hormone) qui stimule la sécrétion des hormones thyroïdiennes par la glande thyroïde.

Quand l’hypothalamus synthétise des hormones, il les stocke dans l’hypothalamus postérieur. Ces hormones sont l'ocytocine et la vasopressine (ou hormone antidiurétique (ADH)). Un excès d’hormones synthétisées par l’hypophyse entraîne évidemment, des anomalies de ce dernier, tels que l’apparition d’adénomes hypophysaires (adénome thyréotrope, adénome corticotrope, adénome gonadotrope …), par contre, le défaut de synthèse d’une ou plusieurs hormones engendre l’insuffisance antéhypophysaire ou hypopituitarisme.

Les troubles de l’axe gonadotrope ou anomalies du fonctionnement des glandes sexuelles :

C’est l’axe de la reproduction formé par l’hypothalamus, l’hypophyse et les glandes génitales (testicules chez l’homme et ovaires chez la femme). Quand cet axe présente des dysfonctionnements, différents types de maladies surgissent, tels que la ménopause précoce, la puberté précoce, l’infertilité, les irrégularités du cycle menstruel, le syndrome des ovaires poly-kystiques (SOPK)…

Les troubles de l’axe thyréotrope ou anomalies du fonctionnement de la glande thyroïde :

Formé par l’hypothalamus, l’hypophyse et la thyroïde, cet axe peut présenter des troubles divers, notamment :

l’hypothyroïdie périphérique : la thyroïdite de Hashimoto, la thyroïdite atrophique, la thyroïdite du post-partum, la thyroïdite de De Quervain, la thyroïdite de Riedel, les thyroïdites infectieuses, l’agénésie thyroïdienne, la carence en iode,
l’hypothyroïdie centrale : l’hypophysite lymphocytaire, le syndrome de Sheehan qui est une insuffisance hypophysaire ou hypopituitarisme pouvant apparaître chez la femme après l’accouchement,
span class="hor-bar">― l’hyperthyroïdie périphérique est le syndrome clinique causé par un excès de thyroxine libre circulante (FT4) ou de triiodothyronine libre (FT3), ou les deux. La cause principale est la maladie de Basedow qui est une maladie auto-immune avec production d’anticorps anti-récepteurs de la thyréostimuline (TSH), l’adénome toxique, la thyrotoxicose iatrogène (Cordarone), le goitre multi-nodulaire toxique,
l’hyperthyroïdie centrale ou adénome thyréotrope et le cancer de la thyroïde (carcinomes différenciés, carcinomes anaplasiques, carcinomes médullaires).

Les troubles de l’axe corticotrope ou anomalies du fonctionnement des glandes surrénales :

Outre l’hypothalamus et l’hypophyse, cet axe comprend les deux glandes surrénales. l’ACTH est sécrétée par l’hypophyse afin de stimuler les glandes surrénales, localisées au-dessus des reins et constituées chacune de 2 parties : la médullosurrénale (partie interne) et la corticosurrénale (partie externe).

La médullosurrénale sécrète l’adrénaline et la noradrénaline, tandis que la corticosurrénale synthétise les glucocorticoïdes qui sont des corticoïdes à action importante sur le métabolisme protidique et glucidique. La cortisone et le cortisol sont importants pour la régulation de la glycémie, la régulation de la tension artérielle et l’équilibre ionique et l’aldostérone intervient dans la régulation du métabolisme du sodium, du potassium et de la tension artérielle pour cette raison on parle de minéralocorticoïde. L’aldostérone et son principal antagoniste, la spironolactone, ont été découverts il y a plus de quarante ans. Les hormones sexuelles (essentiellement mâles ou androgènes) peuvent présenter une augmentation ou un déficit de la synthèse des hormones et provoquer des dysfonctionnements de cet axe et par conséquent, plusieurs maladies telles que : la maladie de Cushing, la maladie d’Addison, l’adénome de Conn (ou l’adénome corticosurrénalien), l’hyperplasie congénitale des surrénales, l’insuffisance surrénale aiguë, le phéochromocytome...

Les troubles de l’axe lactotrope ou anomalies du fonctionnement des glandes mammaires :

Cet axe fait intervenir les glandes mammaires en plus de l’hypothalamus et l’hypophyse pour assurer la régulation de la lactation chez la femme. Les maladies pouvant survenir dans cet axe sont essentiellement :

l’hyperprolactinémie secondaire à un prolactinome. Les prolactinomes sont les plus fréquents des adénomes hypophysaires,
l’hypoprolactinémie secondaire à un hypopituitarisme,
destruction hypophysaire : Les tumeurs de l'hypophyse détruisent le tissu endocrinien et engendrent une insuffisance hypophysaire.

Les troubles de l’axe somatotrope :

Cet axe englobe l’hypothalamus, l’hypophyse, le foie et les différents tissus de l’organisme. Il contrôle la croissance et peut être affecté d’anomalies du fonctionnement se manifestant par diverses pathologies telles que l’acromégalie, une maladie due à un excès de production d’hormone de croissance (appelée également hormone somatotrope ou GH pour Growth Hormon en anglais, le nanisme qui est un ralentissement de la croissance biologique et le diabète.

Les états pré-diabétiques :

Le prédiabète est un état intermédiaire où tout est encore réversible tant que le diabète de type 2 ne s’est pas encore installé. On reconnaît les états pré-diabétiques par une hyperglycémie modérée à jeun ou une intolérance au glucose. On parle d’hyperglycémie modérée à jeun quand la glycémie à jeun est comprise entre 1,1 et 1,25g/l. par contre, une glycémie à jeun inférieure à 1,26g/l et une glycémie 2 heures après une charge orale de 75g de glucose ≥1,4g/l et inférieure à 2g/l évoque l’intolérance au glucose. Pour arrêter l’évolution de ces états vers un diabète, il faut que le patient respecte les règles hygiéno-diététiques prescrites par son médecin endocrinologue.

Le diabète sucré :

C’est un ensemble de maladies métaboliques caractérisées par une défaillance des mécanismes biologiques de régulation de la glycémie. L’hyperglycémie est dite chronique. Il faut la collaboration d’un endocrinologue et d’un diabétologue pour s’occuper des malades atteints de diabète non compliqué. Le diabète sucré s’explique par une glycémie à jeun ≥1,26g/l à deux reprises (en dehors de toute prise médicamenteuse élevant la glycémie) ou une glycémie, 2 heures après une charge orale de 75 grammes de glucose >2g/l. Il existe 2 types de diabètes : diabète de type 1 et diabète de type 2.

Le diabète de type 1 (DT1) : apparaît le plus souvent de manière brutale chez l'enfant ou chez le jeune adulte (ou beaucoup plus rarement chez les personnes plus âgées). Il est dû à la destruction des cellules bêta des îlots de Langerhans du pancréas qui ne sécrète plus suffisamment d’insuline et entraîne donc une hyperglycémie. Les cas de diabète de type 1 chez l’adulte augmentent de plus en plus.
On reconnaît ce type de diabète par certains signes, comme cité plus haut, tels que la polyurie, la polydipsie, la polyphagie, la perte de poids et les odeurs d’acétone dans les urines.
Le diabète de type 2 (DT12) : il est plus fréquent et affecte généralement, les personnes âgées de plus de 40 ans. L’insulinorésistance qui est favorisée par l’obésité androïde et le manque d’activité physique, est la cause principale du diabète de type 2 qui évolue progressivement sans donner de signes jusqu’à atteindre des complications dégénératives, telles que la néphropathie diabétique, rétinopathie diabétique, neuropathie diabétique... On peut mettre 5 à 10 ans pour diagnostiquer un diabète de ce type. Il faut donc un autocontrôle régulier de la glycémie chez toute personne, et surtout celles ayant des prédispositions.
Le diabète induit : il est déclenché suite à la prise de certains médicaments, comme les corticoïdes, les neuroleptiques, les diurétiques thiazidiques, les contraceptifs à base d’œstrogènes à forte dose, les antirétroviraux et les antiviraux prescrits dans l’hépatite C (interféron-alfa, ribavirine). Il y a aussi des maladies endocriniennes qui favorisent le diabète telles que la maladie de cushing, l’acromégalie et l’hyperthyroïdie.

Le diabète sucré doit être sérieusement pris en charge et le patient doit suivre un régime strict car les complications secondaires sont assez graves. Il y a des complications de deux ordres : métaboliques aiguës et dégénératives chroniques. Les complications métaboliques du diabète sont l’acidocétose, le coma hyperosmolaire et l’hypoglycémie (glycémie < 0,5 g/l). Les complications dégénératives du diabète (chroniques) sont les microangiopathies et les macroangiopathies. La première concerne les lésions liées à l’hyperglycémie chronique et portent sur les vaisseaux de petit calibre des yeux (rétinopathie diabétique), des reins (néphropathie diabétique) et des nerfs (neuropathie diabétique). La seconde atteint les gros vaisseaux pour engendrer la souffrance de certains organes tels que le cœur (risque d’infarctus du myocarde (IDM)), le cerveau (risque d’accident vasculaire cérébral) et les membres inférieurs (risque d’artérite oblitérante des membres inférieurs). Si le diabète n’est pas sérieusement pris en charge, il y a risque de cécité (par rétinopathie), d’insuffisance rénale (par néphropathie) et de plusieurs maladies cardiovasculaires.

Endocrinologie et diabétologie: Quel rapport avec le surpoids et l’obésité ?

La graisse excessive, déposée sur le corps, due au surpoids et l’obésité font courir les sujets à des risques pour la santé. Des chiffres avancés par l’OMS montrent que l’obésité est reconnue comme étant une maladie épidémique mondiale (au moins 2,8 millions d’individus décèdent chaque année à cause de leur obésité). En recourant à l’indice de la masse corporelle (IMC), on peut suivre régulièrement le poids et éviter d’atteindre le surpoids et l’obésité. Cet indice est le rapport du poids de la personne (en Kg) sur la taille au carrée. Il est donc exprimé en kg/mètre carré.

IMC < 18,5 définit un état de maigreur (insuffisance pondérale),
18,5 ≤ IMC < 25 définit un poids normal,
25 ≤ IMC < 30 il faut faire attention au surpoids,
et IMC ≥ 30 est le cas de l’obésité.

Obésité : Les différents stades

l’obésité grade 1 (obésité modérée), se traduit par un IMC compris entre 30 et 35,
l’obésité grade II (obésité sévère) se traduit par un IMC compris entre 35 et 40,
l’obésité grade III (obésité morbide ou massive) se traduit par un IMC supérieur ou égal à 40.

Afin d’éviter le surpoids puis l’obésité, il faut éviter la sédentarité, les mauvaises habitudes alimentaires (consommation excessive de gras et de sucreries, repas irréguliers) et le stress. Cependant, il existe des facteurs génétiques (le syndrome Willi-Prader : anomalie du chromosome 15), endocriniens (l’hypothyroïdie, l’hypercorticisme, l’hyperinsulinisme…), psychiques (boulimie psychogène, dépression), et l’utilisation de certains médicaments (corticoïdes, antidépresseurs, œstroprogestatifs ...) qui sont responsables de la prise du poids. Si malgré les efforts fournis, on arrive pas à s’approcher du poids idéal, il faut se faire suivre par un endocrinologue-nutritionniste afin de prévenir les complications de cet état morbide (le diabète, l’hypertension artérielle (HTA), l’accident vasculaire cérébral (AVC), l’infarctus du myocarde (IDM), le syndrome d’apnée de sommeil, la gonarthrose (arthrose des genoux), certains cancers gynécologiques (cancer de l’endomètre, cancer des ovaires et cancer du sein), la stéatose hépatique…).

Hypertension artérielle secondaire à une cause endocrinienne :

Une anomalie endocrinienne peut entraîner une hypertension artérielle. Pour cela, l’endocrinologue, doit collaborer avec le cardiologue pour prendre en charge tous les malades présentant une HTA secondaire à une anomalie endocrinienne telle que la dysthyroïdie, l’acromégalie, le phéochromocytome, l’hypercorticisme (=syndrome de Cushing), l’hyperaldostéronisme primaire par adénome de Conn ou hyperplasie congénitale des surrénales. Le syndrome métabolique (ou syndrome X) :

C’est la présence d’un ensemble de signes physiologiques qui favorisent le risque de diabète de type 2, les maladies cardiaques et l’accident vasculaire cérébral (AVC). La fédération internationale du diabète (IFD) le définit par la présence chez le même sujet d’une obésité viscérale (IMC ≥ 30 ou tour de taille ≥ 94 cm chez l’homme et ≥ 80 cm chez la femme) associé à, au moins 2 des anomalies suivantes :

un taux élevé de triglycérides : TG > 1,5g/l
un taux bas de HDL cholestérol : HDL-CT < 0,4g /L chez l’homme et < 0,5 g/l chez la femme
une dyslipidémie traitée
une hypertension artérielle avec PAS ≥ 130mm Hg (et /ou PAD ≥ 85 mm Hg) ou HTA traitée
une glycémie à jeun > 1g/l ou diabète traité.

Endocrinologie Tunisie: Quelles sont les explorations complémentaires?

Outre l’anatomie, le traitement de l’anomalie que présente chaque patient, l’endocrinologue s’intéresse aussi aux examens complémentaires les plus appropriés. Les explorations endocriniennes étant surtout d’ordre biologique et/ou radiologique.

Endocrinologie: Explorations biologiques :

Pour confirmer un diagnostic suspicieux, l’endocrinologue demande des explorations biologiques endocriniennes qui peuvent être des tests statiques ou des tests dynamiques.
Les tests statiques en endocrinologie permettent de mettre en évidence un fonctionnement hormonal chez un patient à un instant T. Ce sont des tests à caractère ambulatoire qui se pratiquent en général en début de matinée. Parce qu’ils sont faciles à réaliser, on les fait toujours en premier lieu avant les tests dynamiques. Comme exemples de dosages hormonaux et biochimiques, on dénombre les dosages de la TSH, FT4, GH, FSH, LH, œstrogène, progestérone, ACTH, cortisol, PTH, calcitonine, calcémie, prolactinémie, glycémie, insulinémie, peptide C, hémoglobine glyquée (HbA1c), protidémie, ionogramme, dosage des anticorps antithyroïdiens (anti-TPO, anti-thyroglobuline), dosage de marqueurs tumoraux…
Les tests dynamiques en endocrinologie permettent d’explorer la réponse hormonale d’un patient à une stimulation, en mesurant la réponse avant et après stimulation. Ces examens ne sont pas faciles à pratiquer ni à interpréter d’où la nécessité d’hospitaliser le patient dans la plupart des cas. Leur réalisation nécessite souvent l’hospitalisation du malade. Par exemple, l’HGPO, le test au synacthène, l’épreuve au GH-RH, le test à la somatostatine, l’hyperglycémie provoquée par voie orale (HGPO), le test à la corticolibérine (CRH), l’épreuve de freinage à la dexaméthasone… sont des tests dynamiques

Endocrinologie: Explorations radiologiques :

Selon l’anomalie suspectée, l’endocrinologue fait faire au patient une exploration au moyen d’une échographie, scanner, scintigraphie, ou IRM. Ou encore des examens électriques tels que l’électrocardiogramme (ECG) et l’électromyogramme (EMG).

Prix d’une consultation chez un endocrinologue en Tunisie

Le prix d’une consultation chez un endocrinologue en Tunisie varie selon la clinique que le patient choisi. Chez la Clinique Les Oliviers Sousse, les meilleurs endocrinologues prennent en charge le patient dès son admission à l’établissement, à des prix très compétitifs et des services de haute qualité. Pour en savoir davantage sur le prix d’une consultation chez un endocrinologue en Tunisie, n’hésitez pas à demander en quelques clics un devis gratuit.

Au service de votre santé Clinique les Oliviers