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Cancer du col de l'utérus, causes et symptômes

25 oct 2019
Cancer du col de l'utérus, causes et symptômes

Si une patiente présente les signes et symptômes du cancer du col de l'utérus, tels que des saignements vaginaux anormaux, entre autres entre les menstruations, après la ménopause et à la suite de relations sexuelles, des pertes vaginales anormales ou plus abondantes ou encore des douleurs lors des relations sexuelles, ce cas est à prendre au sérieux. Un frottis devrait être prescrit par le médecin traitant pour dépister des lésions précancéreuses ou cancéreuses du col de l'utérus.

Diagnostiquer une anomalie :

Le frottis va détecter la présence de virus HPV (papillomavirus humains) responsable de 70 % des cancers du col de l'utérus.

Si le frottis est anormal et qu’un virus est détecté, il ne faut pas s’alarmer car généralement, il n’y a rien de grave ni d’urgent.

Si le frottis a identifié une infection par les papillomavirus (HPV), il faut réaliser une coloscopie pour affirmer l’existence de cellules anormales et déterminer le site de la lésion. Dans ce cas, le praticien réalise une biopsie et fait le diagnostic des lésions.

La lésion peut être précancéreuse et bénigne, comme elle peut être un facteur à risque pouvant évoluer vers un cancer. Il faut plusieurs dizaines d’années pour que des lésions pré-cancéreuses se développent sur le col de l’utérus et donner lieu à un véritable cancer sans présenter aucun symptôme. C’est pour cette raison qu’un dépistage est actuellement recommandé tous les trois ans, après deux frottis consécutifs normaux. Ce dépistage est pris en charge à 100 % par la Sécurité sociale pour les femmes de 25 à 65 ans et des moyens plus performants vont être mis en place pour allonger la période entre deux frottis et permettre aux femmes de prendre toutes seules leur prélèvement.

A défaut de dépistage précoce, le risque d’une aggravation rapide de l’état de santé du patient n’est pas négligeable.
Ces lésions ne sont pas fréquentes mais inquiétantes et doivent être immédiatement prises en charge en commençant par une conisation, pouvant avoir de lourdes conséquences sur les grossesses ultérieures.

Selon l’évolution du cancer, le traitement peut être chirurgical, pouvant aller jusqu’à l’ablation d’une partie du col de l’utérus, voire de la totalité de l’utérus. Si le cas est encore plus compliqué, le traitement fera appel à la chimiothérapie et la radiothérapie.

Prévenir un cancer du col de l’utérus :

Des mesures de prévention comme le dépistage et la vaccination des jeunes filles doivent être prises, l’abstinence d’avoir des relations sexuelles à un jeune âge et avec des partenaires multiples, ou avec des personnes qui ont plusieurs partenaires sexuels, ne pas fumer, se protéger pendant des relations sexuelles, avoir une bonne hygiène de vie pour une un bon système immunitaire…

L'infection à papillomavirus est très courante mais n’est pas toujours inquiétante. Il y a des papillomavirus à bas risques qui affectent autant les hommes que les femmes et dans ce cas il faudrait éviter les pratiques de sexe oral qui favorisent le cancer oropharyngé (gorge et bouche), et les hommes sont deux fois plus touchés que les femmes par ce cancer.