15 aoû 2019
Prendre soin de son hygiène intime est un geste de confort au quotidien et un bon remède contre les odeurs disgracieuses. Avoir une bonne hygiène intime est non seulement important pour votre confort personnel, mais surtout pour votre santé. Mais attention, certains pratiques ou gestes peuvent avoir des effets néfastes sur la santé, notamment s'ils sont pratiqués tous les jours. Dans ce qui suit quelques erreurs à éviter :
S’essuyer de l'arrière à l'avant :
Après avoir uriné, évitez de vous essuyer de l'arrière à l'avant. Vous risquez de faire migrer les bactéries intestinales (colibacilles) vers la vulve et augmenter le risque d'infection. Il est aussi déconseillé d'essuyer en frottant avec le papier toilette, surtout sur les vulves fragiles.
Garder un tampon toute la nuit :
Porter un tampon toute la nuit peut augmenter le risque de syndrome de choc toxique staphylococcique (SCT), comme il facilite l'entrée de la toxine TSST-1 qui se développe dans le vagin et passe dans le sang. Il vaut mieux en changer toutes les quatre heures ou tout simplement opter pour une serviette hygiénique la nuit.
Ne pas passer aux toilettes après un rapport sexuel :
Le passage aux toilettes après avoir eu un rapport sexuel est obligatoire afin d'éviter le risque d'infection urinaire. Uriner permet de laver l'urètre en éliminant les bactéries qui auraient pu y pénétrer.
Les douches vaginales :
Nettoyer l'intérieur du vagin est un geste peu apprécié par les gynécologues du fait qu'il risque d'éliminer les lactobacilles, les bons germes présents autour du vagin, et perturber le pH naturel du vagin provoquant un risque de vaginose.
Le gant de toilette :
Utiliser un gant pour se laver les parties intimes est une très mauvaise idée. Il vaut mieux appliquer un gel de toilette intime avec la main puis rincer.
Utiliser le même gel pour le corps et le vagin :
Pour se laver les parties intimes, les gynécologues conseillent souvent d'opter pour un savon de type gynécologique au pH basique afin d'éviter les problèmes de sécheresse, d'irritation, de fissures et de vulvo-vaginite.
Porter les protège-slips tous les jours :
Le protège-slip est un élément important pour maintenir une sensation fraîche et propre tout au long de la journée. Mais son port tous les jours peut engendrer des irritations et des allergies puisqu'il est bourré de produits chimiques. Comme il n'est pas aussi aéré qu'un fond de culotte, il peut provoquer une cystite.
L'usage des lingettes intimes au quotidien :
Bourrées de produits chimiques, les lingettes intimes peuvent être également irritantes. Son usage doit rester occasionnel pour ne pas provoquer d'irritations.
L’automédication systématique :
L'usage systématique des ovules antimycosiques, qui se vendent en pharmacie, à la moindre irritation, n'est pas toujours une bonne idée. Il vaut mieux consulter votre gynécologue qui saura déterminer la cause de votre désagrément. En cas d'une mycose, il devra vous prescrire un produit antimycosique. Un gel vous sera prescrit en cas de vaginose.
L’épilation intégrale et le rasoir :
L'épilation intégrale n'est pas toujours conseillée, notamment pour celles qui présentent des problèmes dermatologiques. Ce geste peut être un facteur d'irritation. L'usage du rasoir peut être encore pire du fait qu'il augmente le risque de poils incarnés et provoque des microcoupures donc risque d'infections.
Utiliser n’importe quels produits d'hygiène intime :
Les gynécologues conseillent d'opter pour les produits avec les mentions "produit de haute tolérance dermatologique", testé dermatologiquement" ou "hypoallergénique". Optez toujours pour les gels intimes vendus en pharmacie et parapharmacie et les tampons et serviettes hygiéniques bio.
